Travail de recherche, autour de la réalisation d'une police de caractère avec la main gauche.
Explications du projet en bas de la page.
Explications du projet en bas de la page.
Au cours du développement de mon projet de mémoire, je me suis questionnée sur le sujet de la latéralité manuelle :
L’Homme possède, en dehors des cas d’ambidextrie, une main dominante.
C’est cette main dominante qui lui sert principalement pour écrire, dessiner, tenir et utiliser des outils…
L’Homme possède, en dehors des cas d’ambidextrie, une main dominante.
C’est cette main dominante qui lui sert principalement pour écrire, dessiner, tenir et utiliser des outils…
C’est également cette dernière qui bénéficie des apprentissages techniques dans le domaine de l’écriture, de la création technique et de l’utilisation des outils qui lui sont donnés.
En pratiquant ces activités, plus de 15 ans après les apprentissages techniques de ma main droite, je me rends compte qu'elle est conditionnée à ce qu’on lui a appris.
Mon style d’écriture a été développé et ne mute pas, ma façon de dessiner est intuitivement la même. Ma main reproduit automatiquement les même gestes, et aboutit aux mêmes modes de représentation technique.
Ce constat prend d’autant plus de force, quand je remarque que je dois passer par une activité intellectuelle pour faire écrire ou dessiner ma main autrement. La dimension expérimentale est fortement altérée.
On ne retrouve pas cette technique dans la main secondaire. En effet, celle-ci n’ayant pas bénéficié d’apprentissages particuliers et n’étant même pas gérée par le même hémisphère du cerveau, elle ne possède
aucunement ces habiletés.
Cependant, cette absence habile ouvre, à mon sens, une redécouverte de sa pratique expérimentale. En effet, quand j’écris avec ma main gauche, je ne la maîtrise pas. Elle part dans tous les sens, ne répond
pas précisément à mes directives, et son rendu graphique est totalement différent et aléatoire.
Cette question de l’aléatoire, de l’expérimental, ne pourrait-elle pas constituer une ouverture créative concrète?
Ne puis-je pas associer les capacités techniques de ma main droite aux capacités expérimentales de ma main gauche?
Pour exploiter et questionner ce champs, j’ai décidé d’utiliser le domaine de la typographie, en prenant pour socle la police de caractère Times.
La typographie constitue des enjeux concrets, nécessite des connaissances, des capacités techniques, et est considérée comme une oeuvre d’Art à part entière. Elle constitue donc une base solide à mon questionnement.
A travers cet usage, je voudrais tenter de répondre à la question suivante :
Mon style d’écriture a été développé et ne mute pas, ma façon de dessiner est intuitivement la même. Ma main reproduit automatiquement les même gestes, et aboutit aux mêmes modes de représentation technique.
Ce constat prend d’autant plus de force, quand je remarque que je dois passer par une activité intellectuelle pour faire écrire ou dessiner ma main autrement. La dimension expérimentale est fortement altérée.
On ne retrouve pas cette technique dans la main secondaire. En effet, celle-ci n’ayant pas bénéficié d’apprentissages particuliers et n’étant même pas gérée par le même hémisphère du cerveau, elle ne possède
aucunement ces habiletés.
Cependant, cette absence habile ouvre, à mon sens, une redécouverte de sa pratique expérimentale. En effet, quand j’écris avec ma main gauche, je ne la maîtrise pas. Elle part dans tous les sens, ne répond
pas précisément à mes directives, et son rendu graphique est totalement différent et aléatoire.
Cette question de l’aléatoire, de l’expérimental, ne pourrait-elle pas constituer une ouverture créative concrète?
Ne puis-je pas associer les capacités techniques de ma main droite aux capacités expérimentales de ma main gauche?
Pour exploiter et questionner ce champs, j’ai décidé d’utiliser le domaine de la typographie, en prenant pour socle la police de caractère Times.
La typographie constitue des enjeux concrets, nécessite des connaissances, des capacités techniques, et est considérée comme une oeuvre d’Art à part entière. Elle constitue donc une base solide à mon questionnement.
A travers cet usage, je voudrais tenter de répondre à la question suivante :
Est-il possible d'utiliser la complémentarité technique et expérimentale de ses/mes deux mains pour proposer de nouveaux caractères?
